L’élection de Martin Schultz encre la connivence entre socialistes et droite en Europe
« Je serai absent de Strasbourg mardi 17 janvier (matin). Tant mieux !
Je suis très heureux de ne pas participer à la mascarade de l’élection du social-démocrate Martin Schultz, candidat commun des socialistes et de la droite à la présidence du Parlement européen. Je dénonce la collusion et les renvois d’ascenseur entre les socialistes et la droite dans les institutions européennes. En pleine agression de la finance contre les peuples en général et contre la France en particulier, je n’apporterai pas mon soutien à cette collaboration sans principe. L’Union des « oui » au Traité de Lisbonne est devenue l’union du « oui » à l’austérité et au libéralisme ! Martin Schultz en est la caricature. Il a voté, entre autres,les résolutions en faveur des sanctions contre les dépassements de déficits autorisés, les nouveaux pouvoirs des agences de notation, la libéralisation du gaz et le paquet ferroviaire sans oublier la directive service.
Il avait voté pour le président de droite du Parlement. Il est récompensé pour ses bons et loyaux services. Sans moi !
Pour ma part, à la même heure, je reçois Bernard Thibault, et je préfère cela ! »