Les élus du Front de Gauche et apparentés affirment leur hostilité à l’installation de la vidéosurveillance.
Lorsqu’elle a été installée sur certains équipements, à l’initiative de Chambéry Métropole,
les motivations étaient soit un lieu public fermé, soit des raisons de circulation et de sécurité, notamment des personnels.
L’installation à Chambéry de la vidéosurveillance sur la voie publique porte atteinte aux libertés et aux droits de l’homme.
Nous considérons utile que le débat engagé avec les élu-e-s puisse être prolongé avec les habitants et les associations.
Le Gouvernement qui n’a d’autre objectif que la casse des services publics : réduction du nombre de fonctionnaires, dans les écoles, dans la santé et bien sûr, dans la police nationale, veut imposer le même régime à nos collectivités.
La vidéosurveillance est un prétexte pour réduire la présence humaine dans les services à la population.
N’oublions pas que le financement proposé par l’état pour la vidéosurveillance est puisé sur les Fonds Interministériels de Prévention de la Délinquance, au détriment d’actions humaines.
Vivre en sécurité est un droit élémentaire. Il faut faire reculer la délinquance, il faut s’attaquer à toutes les causes qui la favorisent : lutter contre les ghettos, faire reculer les discriminations et répondre à l’urgence sociale.
En conséquence, les élus du Front de Gauche et apparentés voteront contre l’installation de la vidéosurveillance au Conseil Municipal du 27 février 2012 à Chambéry.
Chambéry, le 25 février 2012
Jean-Claude BERNARD et Evelyne NIVEAUX, candidats du Front de Gauche à l’élection législative sur cette circonscription, s’associent à cette démarche