Avr 05

Le patronat ne doit pas faire la loi !

Clip Solidaires sur le projet de loi sur la « Sécurisation de l’emploi » dans le cadre de l’émission Tv « Expression directe » – 1ere diffusion le 7 avril 2013

solidaires

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Mar 25

60 premières villes pour une autonomie rassembleuse et conquérante

Le 3ème congrès du Parti de Gauche a confirmé la stratégie d’autonomie rassembleuse et conquérante. Elle s’exprimera dans les deux échéances électorales de 2014, municipales et européennes. C’est pourquoi le Parti de gauche travaille dès maintenant à la concrétisation de cette stratégie lors du scrutin municipal partout où c’est possible en France. Dans les semaines à venir, dans toutes les grandes villes pour commencer, le PG va localement prendre contact avec ses partenaires du Front de Gauche et tous ceux qui, à gauche, refusent la politique d’austérité du gouvernement, pour avancer sur ces listes. D’ores et déjà, en comptant sur ses forces et ceux de ses partenaires qui se sont déjà montrés disponibles pour cela, il a établi une première liste de 60 villes qui répondront à cette ambition. Parmi elles les dix plus grandes villes française et déjà 17 des 21 capitales régionales.

Alsace : Strasbourg
Aquitaine : Bergerac, Périgueux, Bordeaux
Auvergne : Clermond-Ferrand
Basse-Normandie : Lisieux, Caen, Cherbourg
Bourgogne : Dijon, Nevers, Macon
Bretagne : Rennes, Lorient
Centre : Tours
Champagne-Ardenne : Reims, Chaumont
Franche-Comté : Besançon, Dole, Lons le Saunier
Haute Normandie : Rouen
Île-de-France : Paris, Montreuil, Argenteuil, Cergy, Evry, Massy, Corbeil Essonne, Clichy–La Garenne
Languedoc-Roussillon : Nimes, Montpellier
Limousin : Limoges
Lorraine : Nancy
Midi-Pyrénées : Rodez, Toulouse, Colomiers, Tarbes
Nord-Pas-de-Calais : Lille
Pays de la Loire : Nantes, St Nazaire, Angers, La Roche S/Yon
Picardie : Soissons, St Quentin, Beauvais
Poitou-Charentes : Cognac, Poitiers
Provence-Alpes-Côte d’Azur : Marseille, Aix-en-provence, Avignon, Toulon, Nice, Cannes, Gap
Rhône-Alpes : Lyon, Villeurbanne, Grenoble, Chambéry, Annecy


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Mar 19

Communiqué Suite au Conseil municipal du 1 1 mars

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En publiant un communiqué de presse appelant au rejet du budget municipal austéritaire présenté par Bernadette LACLAIS et sa majorité PS – EELV,le « Front de Gauche » envoyait un signe fort en direction des citoyens chambériens, victimes de la politique irresponsable du PS qui impacte directement la ville de Chambéry et son agglomération.
Le PS, soumis aux marchés financiers, au service des lobbies du BTP, attaquant les acquis sociaux (retraite, services publics. . ) mène, en réalité, une politique dans la droite ligne de celle de l’ère UMP. En témoigne l’exigence récente d’une purge supplémentaire de 5 milliard d’€ pour le budget 201 4.
En votant le budget austéritaire présenté lors du conseil municipal du 11 mars, les quatre élus qui avaient sollicité l’appellation « Front de Gauche » ont fait allégeance au PS et ont eu une attitude particulièrement déloyale alors même que la coordination nationale du FDG affirmait le 25 janvier 201 3 : « les municipalités doivent être des points d’appui pour refuser la logique d’austérité du gouvernement et l’asphyxie des collectivités ».
L’exemple italien vient de démontrer que tous les partis qui ont soutenu peu ou prou, une politique d’austérité ont été laminés. La vague du mécontentement a balayé tous ceux qui se sont associés à cette politique de régression.
Dans ces conditions et afin de clarifier la situation, le Parti de Gauche organisation défendant de réelles valeurs de Gauche, considère qu’à l’avenir, ces élus ne pourront, en aucun cas, se prévaloir de l’étiquette « Front de Gauche » et tromper les citoyens chambériens et ceux de l’agglomération.
A un an des municipales 2014, nous construirons au sein du Front de Gauche avec les organisations qui oeuvrent à une transformation sociale et écologique et avec les chambérien(ne)s, un programme au service de l’intérêt général où la défense des emplois, l’augmentation du pouvoir d’achat, le combat contre la précarité, le développement des services publics et la vraie démocratie, seront au centre des propositions.

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Mar 14

La Coordination des opposants au Lyon Turin : COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Le 14 mars 2013.

Forte baisse des Poids Lourds en février dans les Alpes du Nord.

Le mois de janvier 2013 avait affiché une baisse de 1,30 % par rapport à janvier 2012 pour les deux passages franco-italiens du Fréjus et du Mont-Blanc.

Le mois de février 2013 est une nouvelle fois à la baisse avec une forte diminution des trafics poids lourds, -6,10%.

Les comptages font apparaître pour les 2 premiers mois de l’année une baisse par rapport à la même période en 2012 pour les deux tunnels.

Sur les deux premiers mois 202.009 camions ont été décomptés en 2013 contre 209.854 l’année précédente. En 2012 le nombre de camions était déjà inférieur de 7,73 % à celui de 2011.

C’est donc une baisse cumulée de 3,74 % en janvier et février 2013 par rapport à la même période sur 2012 avec 7.845 camions de moins.

Le Fréjus est en quasi stagnation (augmentation de 0,52%) et le Mont-Blanc en forte baisse avec une diminution de 8,59 %.

Les mauvaises conditions climatiques expliquent sans doute une partie du report du Mont-Blanc vers le Fréjus, mais la baisse globale des deux passages confirme la tendance structurelle des transports sur l’axe Est/Ouest dans les Alpes franco-italiennes.

Bien évidemment les lobbyistes du Lyon Turin ne communiquent pas sur ces baisses et poursuivent la désinformation avec les subventions publiques qu’ils continuent de percevoir.

Les opposants au Lyon-Turin demandent une nouvelle fois l’interdiction des poids lourds à vide dans les Alpes ce qui doit conduire à une amélioration environnementale dans les Alpes et un apport de trafic pour le ferroviaire.

Le Ministère des transports, n’a toujours pas pris en compte cette demande alors qu’elle est dictée par le bon sens et s’inscrit parfaitement dans la ligne des engagements écologiques de la France.

A l’inverse, LTF SAS tente de démarrer des travaux de creusement en violation de l’accord intergouvernemental interdisant le creusement du tunnel international avant que le financement soit acquis. Aujourd’hui, ni les financements, ni les coûts ne sont connus, le niveau des recettes futures n’est toujours pas défini ! Les promoteurs demandent ni plus ni moins qu’un chèque en blanc.

LTF SAS travestit la réalité en présentant ces travaux comme des travaux de reconnaissance, alors que les galeries déjà réalisées ont permis d’identifier les problèmes de creusement et que l’expérience Suisse en matière de tunnel est parfaitement utilisable sans dépense supplémentaire.

La Coordination des opposants au Lyon Turin exige :

  • l’utilisation des lignes existantes dès maintenant pour le transport des marchandises,

  • la couverture des voies pour diminuer les nuisances subies par les riverains,

  • le doublement de la ligne Saint André le Gaz – Chambéry et son amélioration comme le réclame également Josiane Beaud, directrice régionale de la SNCF,

  • l’interdiction des poids lourds à vide ou peu chargés aux passages transfrontaliers alpins et l’utilisation de l’existant pour le groupage et dégroupage des marchandises,

  • la création de transports collectifs de proximité priorité absolue dans les alpes

  • l’arrêt immédiat des travaux de creusement réalisés en violation des accords sur le financement et l’annulation de l’appel d’offre du 22 décembre 2012,

  • les explications sur les sommes prêtées par LTF et celles dépensées sans contrepartie.

Contact Presse: Daniel IBANEZ 06 07 74 10 17 contact@lesmollettes.eu / Olivier CABANEL 06 09 85 87 39 olivier.cabanel@yahoo.fr

notav

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Mar 05

LE MEDEF NE FERA PAS LA LOI SÉCURISER L’EMPLOI, PAS LE PATRONAT !

A Chambéry nous avons dit « Pas de transcription dans la loi de l’accord du 11 janvier. »Dscf8054
Le conseil des ministres du 6 mars examinera le projet de loi qui transcrit fidèlement l’accord dit de «sécurisation de l’emploi», initié largement par le MEDEF. Ce texte, minoritaire, signé par des organisations représentant seulement 38% des salariés, est une régression sociale inédite : temps partiel ajustable, expérimentation du CDI intermittent, mobilité forcée et modulation du salaire et du temps de travail quand il y a des difficultés dans l’entreprise. C’est le retour des accords « compétitivité emploi » de Sarkozy ! Les parlementaires s’apprêtent donc à légiférer à partir d’un projet de loi qui satisfait le patronat, et pour cause : il facilite les possibilités pour les grands groupes de rendre l’emploi toujours plus flexible et précaire. Le chantage de la direction de Renault sur les salariés avec l’accord de compétitivité anticipe ce que serait cet accord.
Pour les parlementaires du Front de gauche, cet accord minoritaire du 11 janvier ne peut pas être imposé à la représentation nationale.
Le parlement n’est pas une chambre d’enregistrement !
Cet accord n’est pas acceptable car totalement déséquilibré en faveur du patronat qui trouverait là le moyen de casser le code du travail et les acquis sociaux. D’autant que les députés, élus par le peuple sont là pour écrire la loi pour l’ensemble des salariés et pour l’intérêt général.
La volonté du gouvernement de transcrire cet accord minoritaire en loi en interdisant à la représentation nationale de l’amender constituerait un véritable recul démocratique et une inversion des normes. Pour nous la loi doit rester supérieure au contrat.
La gauche a vocation à défendre les intérêts des salariés pas à casser le code du travail.Dscf8055
C’est pourquoi nous appelons tous les parlementaires de gauche à refuser cet accord. Les députés de gauche, majoritaires au parlement, n’ont pas été élus pour adopter «la feuille de route » du MEDEF et de la Droite. Ils ne doivent pas retranscrire cet accord « minoritaire» en loi. Les grands groupes financiers, les actionnaires font le choix du profit en sacrifiant des centaines de milliers d’emplois industriels. C’est le capital qui est un coût pour l’économie, pas le travail.
Il est urgent, au contraire, de légiférer pour assurer une véritable sécurité d’emploi et de formation; donner aux comités d’entreprise un droit de veto pour s’opposer aux plans de licenciements et faire examiner et financer des plans alternatifs. Ces mesures seraient complétées par des lois contre les licenciements boursiers et permettant un droit de reprise aux salarié-es.
Il est nécessaire d’élargir au maximum d’entreprises la présence et les droits de représentant-e-s des salariés-es dans les conseils d’administration qui puissent débattre des choix stratégiques de l’entreprise et prendre les mesures indispensables pour l’égalité femmes-hommes notamment en matière de salaires.Dscf8071
Ce sont les propositions que les parlementaires du Front de Gauche porteront à l’Assemblée et au Sénat pour faire prévaloir auprès des autres députés de gauche et écologistes une autre logique que ce projet qui précarise toujours plus l’ensemble du monde du travail.
Le 5 mars, à l’appel de la CGT, FO, la FSU et Solidaires, les salariés se sont mobilisés pour refuser cette régression sociale. Le Front de gauche à appellé à soutenir massivement cette initiative et à participer massivement aux manifestations qui ont eu lieu.Dscf8094
Ensemble contre l’accord Medef : le Front de Gauche appelle à populariser et signer massivement l’appel de la campagne unitaire «Un ani qui vous veut du mal ! »   les photos

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Fév 22

Mobilisons nous pour l’hôpital de Moutiers

sauvonshopital

Le Collectif pour l’Hôpital de Moûtiers est constitué en association et il compte déjà plus de 120 membres (usagers, médecins, personnels de santé). A la demande du Ministère de la Santé, un rapport doit être élaboré pour juin 2013 contenant un « projet de santé en Tarentaise ».

Il est donc essentiel de travailler et de se mobiliser rapidement pour l’Hôpital de Moûtiers.


Le Collectif pour l’Hôpital de Moûtiers, fort de sa représentativité, a demandé aux responsables de l’Agence Régionale de Santé de pouvoir participer aux différentes instances de réflexion mises en place. Il est toujours en attente d’une réponse à ce jour.
Il a donc été décidé de lancer une campagne forte de mobilisation :
– Installation de plusieurs banderoles aux points stratégiques de Moûtiers : entrées de ville, gare … de manière à sensibiliser la population locale et les nombreux touristes présents en cette saison pour qui l’hôpital est indispensable. Ces banderoles portent un message simple : Sauvons notre hôpital.
– Développement du site internet www.hopital-moutiers.com
– Rédaction d’une motion, envoyée à tous les conseils municipaux et intercommunalités des cantons d’Aime, Bozel et Moûtiers, les invitant à voter ladite motion et à montrer ainsi l’attachement de toute une population à cet hôpital.
– Rédaction d’un tract de mobilisation appelant à rejoindre le Collectif.
L’hôpital de Moûtiers doit redevenir et rester un hôpital à plein temps avec l’ensemble des services d’un hôpital. L’hôpital de Moûtiers est un outil remarquable dans notre Pays de Tarentaise Vanoise, au service de la population locale et au service des touristes et des curistes.
Peut-on imaginer cet hôpital sans le maintien d’un service de chirurgie fonctionnant toute l’année ? Le Collectif répond fermement « non » et invite la population à le rejoindre dans ce combat.  touchepashopital

IMPORTANTsignez la PETITION !

Le 19 février lancement de la pétition en ligne, la vallée des Belleville en tête des signataires, on peut le comprendre : + de  3 000 habitants permanents et près de 52 000 lits touristiques, comment accepter, en montagne, que l’on transporte l’hôpital de proximité de 30 km ? D’ailleurs le Conseil municipal de Saint Martin de Belleville a voté à l’unanimité la motion. Signez et invitez à signer, c’est vital pour l’hôpital de Moûtiers.

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Fév 16

Victoire des 22 salaries de Conti !

continental

Le tribunal administratif d’Amiens a annulé le licenciement de 22 salariés
protégés. Les 22 salariés représentants du personnel, ont gagne la bataille
qu’ils menaient depuis des années contre Continental !
La lutte paye ! Ils n’ont rien lache et peuvent crier victoire aujourd’hui !
Dans 15 jours, 680 ex-conti ont rdv avec les prud’hommes… La bataille
gagnée d’aujourd’hui leur donne raison !

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Fév 16

Une très bonne nouvelle !

Le tribunal administratif d'Amiens a annulé le licenciement de 22 salariés
protégés. Les 22 salariés représentants du personnel, ont gagne la bataille
qu'ils menaient depuis des années contre Continental ! 
La lutte paye ! Ils n'ont rien lache et peuvent crier victoire aujourd'hui !

Dans 15 jours, 680 ex-conti ont rdv avec les prud'hommes... La bataille
gagnée d'aujourd'hui leur donne raison !

continental

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Fév 14

Choisir le bon syndicat pour faciliter sa réinsertion professionnelle

Depuis quelques semaines, la CFDT se signale à l’attention de l’opinion publique, par :
– le départ de son secrétaire général François Chérèque et sa transformation immédiate en agent prébendé de l’Etat,chereque
– sa signature d’un accord national minoritaire, dit de sécurisation de l’emploi, avec le MEDEF,
– la déclaration de son nouveau secrétaire général, Laurent Berger, accusant la CGT d’être coresponsable, avec l’employeur, du projet de fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens.
Tant d’actualité aussi négative pour les salariés, à mes yeux, m’a incité à aller voir ce qui pouvait expliquer que cette centrale syndicale signe régulièrement des accords dans le dos des salariés et se livre de plus en plus à des attaques frontales contre la CGT.
Pour ce faire, j’ai cherché à savoir quel avait été le parcours des secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO) depuis les années 60 jusqu’à aujourd’hui, après qu’ils aient quitté leurs fonctions à la tête de leur centrale syndicale.
Là, je suis allé de stupeur en stupeur.
Hormis ceux de la CFDT, tous les ex-secrétaires généraux ou présidents des autres confédérations syndicales sont restés dans leur organisation ou dans des associations qui leur sont proches. Bref, ils n’ont pas fait carrière.
A l’inverse, tous les ex dirigeants de la CFDT, à l’exception d’Eugène Descamps, qui fut secrétaire général de la CFDT jusqu’en 1971, se sont retrouvés à la tête d’entreprises privées ou ont été nommés à des postes de hautes responsabilités dans des organismes publics.
A noter qu’Eugène Descamps a été, et de loin, le secrétaire général de la CFDT le plus unitaire. Il n’y a donc pas de hasard à ce que cet homme soit demeuré fidèle à ses engagements syndicaux, une fois déchargé de responsabilité.
Mais voyons quel fut le parcours de ses successeurs, dans les mêmes circonstances.
Commençons par le premier, Edmond Maire. Il fut secrétaire général de la CFDT de 1971 à 1988. Par la suite, il a été président de Villages Vacances Familles, devenu Belambra Clubs après avoir été privatisé en juillet 2006, puis président de la société d’investissement solidaire France Active (association d’insertion et d’aide à la création d’entreprise).
Edmond Maire a été remplacé, de 1988 jusqu’en 1992, par Jean Kaspar.
De 1993 à 1996, celui-ci a été conseiller social à l’ambassade de France à Washington. Il est, depuis 10 ans, consultant en stratégies sociales et gérant de « J.K consultant » à Paris. Il est par ailleurs vice-président de l’observatoire social international et lié à Entreprise et Personnel, un club RH (ressources humaines) regroupant plusieurs grandes entreprises françaises. Il est aussi intervenant expert pour Entreprise & Personnel, APM (Association Progrès du Management) et GERME (Groupes d’entraînement et de Réflexion au Management des Entreprises). Il est conseiller de la Fondation pour l’innovation politique. La Fondapol est un cercle de réflexion libéral, fondé par l’UMP, dirigé par Dominique Reynié (un des habitués de l’émission de la 5 « C dans l’air »). Jean Kaspar a aussi été membre de la Commission Attali mise en place par Nicolas Sarkozy. Le 19 mars 2012, il a été nommé président de la Commission du Grand Dialogue de La Poste par Jean-Paul Bailly, le P D-G.
J’en arrive maintenant à Nicole Notat. Elle fut secrétaire générale de la CFDT de 1992 à 2002.
Dès 2002, elle a été portée à la tête de Vigeo, société européenne d’évaluation des performances sociales et environnementales des entreprises. Parmi les actionnaires on y trouve toutes les grandes banques françaises, de grandes sociétés, des fonds de pension.
Depuis le 1er janvier 2011, elle préside le célèbre club Le Siècle, dont font partie tous les dirigeants des grandes sociétés françaises. Elle est membre du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe, nommée par le Conseil européen. Elle est membre du conseil d’administration de la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur) et du conseil de surveillance du Monde SA. Bref, tout va bien pour elle. Et, il ne s’agit-là que d’un résumé de ses fonctions.
Passons maintenant au petit dernier, François Chérèque, secrétaire général de la CFDT jusqu’en décembre 2012.
Rassurez-vous, ça commence bien pour lui. Le 3 janvier 2013, il a été nommé inspecteur général des Affaires sociales. Il est également président du think-tank social-libéral Terra Nova. N’en doutons pas, ce n’est qu’un début. Le jeune homme ira bien plus haut et plus loin. Comme ses prédécesseurs, il a bien préparé le terrain, du temps où il était secrétaire général de la CFDT.
M’est avis que son successeur, Laurent Berger, a bien compris la leçon. Je dirais même plus, il l’a vite apprise.
En l’espace d’un mois, il a trouvé le moyen d’accepter de signer un accord scélérat dans le dos des salariés, alors qu’il sait parfaitement que son organisation même avec l’apport de la CFTC et de la CGC, ne représentent que 38,70 % des voix des salariés, alors que les deux syndicats non signataires, la CGT et FO, pèsent 49,79 %. Et que si on y ajoute les voix des syndicats Sud-Solidaires et FSU, non conviés à la négociation, mais résolument contre l’accord, nous arrivons à 55,67 % des voix des salariés contre.
A la CFDT, on appelle ça, respecter la démocratie.cfdtchaines
Mais Laurent Berger ne s’en n’est pas tenu là. Cette semaine, il a donné un coup de poignard dans le dos de la CGT, l’accusant d’être coresponsable, avec l’employeur, de la décision de fermeture de l’entreprise Goodyear à Amiens.
On ne m’ôtera pas de l’idée que, alors qu’ils sont en poste à la tête de leur confédération, les secrétaires généraux, depuis Edmond Maire, mais surtout depuis Jean Kaspar, pensent à la meilleure manière d’atterrir lorsqu’ils ne le seront plus. Il s’agit, pour eux, de donner des gages à leurs futurs employeurs. Ce sont des carriéristes. C’est la raison pour laquelle, systématiquement et de plus en plus, la CFDT accepte de signer l’inacceptable, sans tenir compte de l’avis de la majorité des salariés.
Jean-Claude Bernard

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Fév 13

Février, le numéro à ne pas manquer !

prioriteagauche

Le voilà le numéro de Priorité à gauche de février 2013 ! Du Bengladesh à la librairie Jonas, en passant par l’usine de biscuits de la rue Barrault, la révolution citoyenne s’écrit partout, tout le temps.
A diffuser et à télécharger sans modération !
Fichiers joints:
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