Fév 29

MES : L’abstention du Parti Socialiste et de Europe Ecologie les Verts ressentie comme une trahison.

eurocass

Ainsi ni le Parti Socialiste, ni Europe Écologie Les Verts ne s’opposent à la politique catastrophique menée par Nicolas Sarközy  en matière de gestion de la crise.

Au contraire, ils sont complices de la faillite, de la ruine et du pillage des États qui vont être organisés par le Mécanisme Européen de Stabilité, véritable « pompe à fric » au sens littéral du terme.

Ils ont, en toute connaissance de cause, en ne s’opposant pas à un traité qui met en cause notre souveraineté budgétaire, accordé le pouvoir aux « marchés » c’est à dire aux banquiers, conscients de ce que le MES donne les pleins pouvoirs aux ministres des finances de la Zone Euro pour ponctionner les États et renflouer les banques.

Le Mécanisme Européen de Stabilité est une structure privée et opaque dont les gestionnaires, non-élus, sont assurés de l’impunité totale, dont toutes les archives seront tenues sécrètes, et c’est à ceux-là qu’ils viennent de livrer notre pays.

Le parti Socialiste et Europe Écologie Les Verts se sont définitivement discrédités en autorisant la gestion financière dictatoriale de la zone euro.

Les élus du peuples sont définitivement écartés et le processus démocratique qui devrait présider au fonctionnement de toute structure censée être dirigée par des représentants du peuple, élus au suffrage universel, est définitivement mort et enterré.

Le MES a été voté en France par un Sénat à peu près vide: votants: 342 –suffrages exprimés: 204 –pour: 169 –contre: 27 ( 21 PC , 3 PS ,3MRC )

Honte à celles et ceux qui n’ont même pas eu le courage de venir au Sénat pour assumer publiquement leur vote!

 

 » le Parti de Gauche appelle tous les électeurs à se saisir du vote Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle pour en faire un référendum très clair contre le modèle austéritaire que la troika européenne cherche à imposer partout en Europe contre la volonté des peuples.

Martine Billard »

Co- Présidente du Part de Gauche »

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Fév 27

Communiqué des élus du Front de Gauche et apparentés contre l’installation de la vidéosurveillance à Chambéry

videosurv

Les élus du Front de Gauche et apparentés affirment leur hostilité à l’installation de la vidéosurveillance.
Lorsqu’elle a été installée sur certains équipements, à l’initiative de Chambéry Métropole,
les motivations étaient soit un lieu public fermé, soit des raisons de circulation et de sécurité, notamment des personnels.
L’installation à Chambéry de la vidéosurveillance sur la voie publique porte atteinte aux libertés et aux droits de l’homme.
Nous considérons utile que le débat engagé avec les élu-e-s puisse être prolongé avec les habitants et les associations.
Le Gouvernement qui n’a d’autre objectif que la casse des services publics : réduction du nombre de fonctionnaires, dans les écoles, dans la santé et bien sûr, dans la police nationale, veut imposer le même régime à nos collectivités.
La vidéosurveillance est un prétexte pour réduire la présence humaine dans les services à la population.
N’oublions pas que le financement proposé par l’état pour la vidéosurveillance est puisé sur les Fonds Interministériels de Prévention de la Délinquance, au détriment d’actions humaines.
Vivre en sécurité est un droit élémentaire. Il faut faire reculer la délinquance, il faut s’attaquer à toutes les causes qui la favorisent : lutter contre les ghettos, faire reculer les discriminations et répondre à l’urgence sociale.
En conséquence, les élus du Front de Gauche et apparentés voteront contre l’installation de la vidéosurveillance au Conseil Municipal du 27 février 2012 à Chambéry.
Chambéry, le 25 février 2012
Jean-Claude BERNARD et Evelyne NIVEAUX, candidats du Front de Gauche à l’élection législative sur cette circonscription, s’associent à cette démarche

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Fév 25

MES loi scélérate

senatLe vote au Sénat aura lieu mardi 28 février. A la différence de l’Assemblée Nationale, c’est la gauche qui est majoritaire au Sénat. Si donc les sénateurs socialistes votent CONTRE le texte au lieu de s’abstenir comme l’ont fait la plupart de leurs collègues députés, ils peuvent freiner l’adoption de cette loi scélérate.
Voici la liste de toutes leurs adresses mail (pour ceux qui en ont une) collectées sur le site du Sénat. Elles sont disposées en « paquets » de moins de 50 adresses chacun, pour ne pas entraver le bon fonctionnement de vos logiciels de messagerie.
Bon lobbying !
p.adnot@senat.fr ; l.aichi@senat.fr ; j.alquier@senat.fr ; jp.amoudry@senat.fr ; m.andre@senat.fr ; p.andre@senat.fr ; s.andreoni@senat.fr ; m.antiste@senat.fr ; m.antiste@senat.fr ; a.anziani@senat.fr ; a.archimbaud@senat.fr ; j.arthuis@senat.fr ; e.assassi@senat.fr ; d.assouline@senat.fr ; b.auban@senat.fr ;
d.bailly@senat.fr ; g.bailly@senat.fr ; senat.barbiergilbert@wanadoo.fr ; p.bas@senat.fr ; d.bataille@senat.fr ; mariefrance.beaufils@wanadoo.fr ; r.beaumont@senat.fr ; c.bechu@senat.fr ; m.becot@senat.fr ; bel1.jean-pierre@wanadoo.fr ; c.belot@senat.fr ; e.benbassa@senat.fr ; c.berit-debat@senat.fr ; senateur.pbr@orange.fr ; m.berson@senat.fr ; j.berthou@senat.fr ; besson.jean@wanadoo.fr ; j.billard@senat.fr ; m.billout@senat.fr ; j.bizet@senat.fr ; mc.blandin@senat.fr ; m.blondin@senat.fr ; jm.bockel@senat.fr ; n.bonnefoy@senat.fr ; p.bordier@senat.fr ; n.borvo@senat.fr ; y.botrel@senat.fr ; n.bouchart@senat.fr ;
c.bouchoux@senat.fr ; d.boulaud@senat.fr ; c.bourquin@senat.fr ; m.bourquin@senat.fr ; b.bourzai@senat.fr ; m.boutant@senat.fr ; contact@jean-boyer.com ; n.bricq@senat.fr ; mt.bruguiere@senat.fr ; fn.buffet@senat.fr ; jp.caffet@senat.fr ; f.calvet@senat.fr ; p.camani@senat.fr ; c.cambon@senat.fr ; cl.campion@senat.fr ; jp.cantegrit@senat.fr ; v.capo-canellas@senat.fr ; jn.cardoux@senat.fr ; jean-claude.carle@wanadoo.fr ; jl.carrere@wanadoo.fr ; f.cartron@senat.fr ; l.carvounas@senat.fr ; c.cayeux@senat.fr ; b.cazeau@senat.fr ; p.charon@senat.fr ; y.chastan@senat.fr ; a.chatillon@senat.fr ; jp.chauveau@senat.fr ; jp.chevenement@senat.fr ; j.chiron@senat.fr ; k.claireaux@senat.fr ; mp.cleach@senat.fr ; l.cohen@senat.fr ; c.cointat@senat.fr ; y.collin@senat.fr ; g.collomb@senat.fr ; py.collombat@senat.fr ; h.conway-mouret@senat.fr ; j.cornano@senat.fr ; g.cornu@senat.fr ; r.couderc@senat.fr ; roland.courteau@wanadoo.fr ; jp.courtois@senat.fr ; c.cukierman@senat.fr
p.dallier@senat.fr ; r.dantec@senat.fr ; p.darniche@senat.fr ; y.daudigny@senat.fr ; m.daunis@senat.fr ; a.david@senat.fr ; i.debre@senat.fr ; r.delpicchia@senat.fr ; v.delahaye@senat.fr ; m.delebarre@senat.fr ; jp.demerliat@senat.fr ; m.demessine@senat.fr ; c.demontes@senat.fr ; m.deneux@senat.fr ; g.deriot@senat.fr ; c.deroche@senat.fr ; mh.des-esgaulx@senat.fr ; j.desessard@senat.fr ; f.desplan@senat.fr ; y.detraigne@senat.fr ; evelyne-didier@orange.fr ; c.dilain@senat.fr ; m.dini@senat.fr ; e.dolige@senat.fr ; c.domeizel@senat.fr ; ph.dominati@senat.fr ; Michel.Doublet@wanadoo.fr ; d.dubois@senat.fr ; ma.duchene@senat.fr ; Alain.Dufaut@wanadoo.fr ; a.dulait@senat.fr ; a.dupont@senat.fr ; jl.dupont@senat.fr ; o.duriez@senat.fr ; j.durrieu@senat.fr ; l.duvernois@senat.fr ;
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Fév 24

Première consigne de la campagne

Lors de son intervention au meeting de Bastia le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a donné, pour la première fois tant la situation est grave, une consigne :

Chacun d’entre nous doit contacter les Sénateurs afin de leur demander de rejeter le texte du Mécanisme de stabilité européen (MES) qui sera examiné par le Sénat le 28 Février 2012-02-2012

 

 

Les adresses  sont ici http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html

 

Voici un exemple de lettre

 

Madame, Monsieur le Sénateur,

Par la présente, Je vous demande de refuser fermement la ratification du traité européen instituant le M.E.S. (mécanisme européen de stabilité) sur lequel vous devrez vous prononcer prochainement.

Ce mécanisme signe un recul démocratique sans précédent depuis l’adoption du traité de Lisbonne. La dictature de la discipline budgétaire conduira, au seul profit des « spéculateurs », au désengagement des États, à la poursuite des privatisations, au démantèlement de tout l’édifice social qui faisait de nos pays des sociétés plus humaines.

Le MES donne, dans le plus grand secret, des pouvoirs exorbitants aux gouverneurs. Le silence qui entoure ce traité ainsi que la volonté de le faire ratifier à la hussarde le rend encore plus suspect à mes yeux. Des décisions de cet ordre méritent réflexion et consultation populaire, car c’est tout notre avenir qui est concerné.

Ce MES donne des chèques en blanc à des personnes désignées, non élues. Aucun veto, ni aucune autorité des parlements nationaux ne sont prévus. De plus, les personnels de l’institution MES, comprenant les gouverneurs eux-mêmes,  jouiront  d’une immunité totale leur permettant d’échapper à toute poursuite judiciaire. Le manque de transparence est aussi inquiétant. Les documents sont « inviolables », et ne seront rendus publics que si le Conseil des gouverneurs le souhaite.

Pouvoir total d’un côté, immunité totale de l’autre : Ce n’est pas ainsi que nous concevons la démocratie. L’avenir de l’Europe ne peut reposer sur les décisions de quelques individus n’ayant de comptes à rendre à personne.

Négation des compétences fiscales et budgétaires des parlements nationaux, déni des principes de base de la démocratie, impossibilité d’opposer un veto, immunité judiciaire totale, opacité des documents…  Voilà ce qu’est le MES et voilà pourquoi je vous demande, au nom de la démocratie, si ce terme a encore un sens, de rejeter ce texte.

Je serai bien sûr très attentif à votre vote. Après le déni démocratique du 4 février 2008 au Congrès de Versailles, je n’ose imaginer une récidive de la part des élus du peuple. Un vote POUR ou une ABSTENTION de votre part sera jugé  comme un abandon de vos responsabilités. Comme pour tous les représentants du peuple ayant voté le traité européen dont les conséquences négatives pour les population se mesurent quotidiennement, l’histoire jugera dans quelques années de la pertinence des choix effectués.

Recevez, Madame, Monsieur le Sénateur, l’expression de ma vigilance citoyenne.

Les adresses sont ici http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html

Nous vous invitons donc à leur adresser ce message par courriel dès aujourd’hui

 

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Fév 22

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) : un véritable coup d’état !!

Intervention de Jean-Claude Bernard, candidat du Front de Gauche aux législatives, lors de la manifestation anti-MES de Chambéry le 21/02/2012
A l’occasion du vote par l’assemblée nationale le mardi 21 février, les militants du Front de Gauche du bassin chambérien se sont mobilisés pour dénoncer le coup d’état que constitue la ratification par le parlement du MES dans le silence assourdissant et scandaleux des grands médias. Alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, alors qu’on va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.mes2
Deux projets de loi sont soumis au vote en procédure d’urgence : le projet de loi de modification du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) et le projet de loi ratifiant le traité instituant le MES.
Le MES : de quoi s’agit-il ? ce n’est ni plus ni moins qu’un FMI européen : Le texte définitif du traité instituant ce mécanisme a été adopté par les représentants des Etats membres de la zone euro le 2 février 2012. Il est destiné à prendre, à partir de juin 2013, la suite des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette.
Ce MES et le Pacte budgétaire (appelé également Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG) ou traité Merkel-Sarkozy qui doit être signé début mars avant ratification par les différents états signataires) sont complémentaires : à partir du 1 mars 2013, pour avoir accès aux aides du MES, un Etat devra avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.
Le MES, dont le siège est fixé à Luxembourg, est doté du statut d’une institution financière internationale bénéficiant des immunités dont jouissent les institutions internationales. Il n’a donc aucun compte à rendre ni au Parlement européen, ni aux parlements nationaux, ni aux citoyens des Etats membres et ne peut faire l’objet de poursuites. Par contre, doté de la personnalité juridique, le MES pourra ester en justice. Locaux et archives du MES sont inviolables. Il est exempté de toute obligation imposée par la législation d’un Etat Membre. Le MES, ses biens, fonds et avoirs jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire.
Les membres du MES sont les Etats de la zone euro. L’institution est dirigée par un collège composé des ministres des finances des Etats membres appelés pour la circonstance « gouverneurs ».  Le secret professionnel est imposé à toute personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES. Toutes les personnes y exerçant une activité bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels et ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.
Le but du MES est de « mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité, » un soutien à la stabilité d’un de ses Etats membres qui connaît des graves difficultés financières susceptibles de menacer la stabilité financière de la zone euro. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds. Son capital est fixé à 700 Milliards d’euros. La contribution de chaque Etat a été déterminée de la manière suivante : Les deux plus gros « actionnaires » sont l’Allemagne (à 27 %) et la France (20,5 %, soit 147.2 milliards), suivis par l’Italie (18 %), l’Espagne (12 %) puis les Pays-Bas (5,5 %). Les 12 autres actionnaires possèdent entre 3,5 % (Belgique) et 0,07 % (Malte) du capital.
Les Etats Membres, par ce traité, s’engagent « de manière irrévocable et inconditionnelle » à fournir leur contribution au capital du MES. Ils s’engagent à verser les fonds demandés par le MES dans les 7 jours suivant la réception de la demande.
Le MES peut décider de revoir les contributions de chaque Etat membre. Cette décision s’imposera automatiquement.
On s’en rend compte, les gouvernements signataires de ce traité ont créé un monstre institutionnel contre lequel les Etats eux–mêmes et à fortiori les peuples seront désormais totalement impuissants. Ainsi se poursuit, sous la pression du monde de la finance et des affaires, le démembrement du siège de la souveraineté populaire, l’Etat, au profit d’institutions échappant à tout contrôle.
La procédure est pourtant illégale puisque la création du MES exige une modification de l’article 136 du TFUE. Cette modification est possible si on recourt à la procédure simplifiée. Or, cet article stipule, en son §6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le régime de la procédure simplifiée « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l’Union dans les traités ». Or, le projet de loi soumis à l’Assemblée nationale vise à permettre une extension des compétences de l’Union européenne en toute illégalité.
Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire,  s’apparente à un véritable coup d’Etat.
Les gouvernants qui sont à la manœuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.
Ces deux traités sont démocraticides
Avec le MES et le Pacte budgétaire (TSCG), les peuples qui ont déjà été dépossédés des choix en matière monétaire du fait de la manière dont est géré l’euro (en particulier, le statut et les missions de la BCE), seront désormais dépossédés de tout pouvoir en matière budgétaire.
Rappelons que la démocratie est née progressivement du droit réclamé par les peuples de contrôler les dépenses des gouvernants. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, en son article XIV, proclame que « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »
C’est ce droit fondamental qui leur est aujourd’hui enlevé.  En violation d’une disposition inscrite dans la Constitution de la République : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 (…). »
Ceux qui approuveront les deux projets de loi soumis le 21 février approuveront le Pacte budgétaire (TSCG) puisqu’ils sont étroitement liés. Les promesses de renégociation de ce dernier perdent leur peu de crédibilité si leurs auteurs approuvent le MES.
Ces deux traités MES et TSCG confirment que la construction européenne s’est définitivement éloignée de l’idéal démocratique.
Ces deux traités sont, contrairement à ce qu’affirme Hollande, étroitement liés. Ils alimentent l’un et l’autre, transfert de pouvoir et perte de souveraineté, rendant possible une totale mise sous tutelle financière et budgétaire des Etats et des peuples.
La France est la première à engager la procédure de ratification du MES. En France, à ce jour, seul, Jean-Luc Mélenchon au nom du Front de Gauche s’est prononcé clairement contre le MES et a appelé les parlementaires à ne pas voter les textes.
Antidémocratique, jouant le jeu des marchés et de la spéculation financière, portant en germes la destruction du modèle social européen, le « Mécanisme européen de stabilité » trahit définitivement l’idéal sur lequel s’est bâtie l’Union. Les prêts accordés sous la pression de marchés dérégulés ne serviront donc plus à construire ou solidifier socialement et économiquement un pays, mais à détruire tout ce qui a été accompli.
Jamais le besoin d’une alternative n’a été aussi manifeste. Lorsque la gauche portée par le FDG sera au pouvoir, l’exécutif devra lancer des états généraux de l’UE, pour qu’une autre Europe, au service des peuples, soit possible.
Dès à présent, le FDG demande l’organisation d’un référendum sur le nouveau traité. Comme en 2005, c’est au peuple français de se prononcer directement.

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Fév 22

Face à l’Europe austéritaire, on ne s’abstient pas !

billard
Heureusement que le Front de Gauche a obtenu un scrutin solennel nominal sur la ratification du Traité MES, obligeant ainsi les divers groupes politiques à être présents en séance.
S’il n’y avait rien à attendre de la droite, l’abstention du groupe socialiste retire tout crédit à la promesse de renégociation du candidat Hollande sur les nouveaux traités européens.
La seule manière pour les Français de résister à l’Europe austéritaire est désormais le vote Front de Gauche aux prochaines élections.
Je salue néanmoins les 23 députés socialistes qui ont répondu positivement à l’appel solennel de Jean-Luc Mélenchon, en votant contre le MES.
Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauche et députée de Paris

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Fév 22

Face à l’Europe austéritaire, on ne s’abstient pas !

billard
Heureusement que le Front de Gauche a obtenu un scrutin solennel nominal sur la ratification du Traité MES, obligeant ainsi les divers groupes politiques à être présents en séance.
S’il n’y avait rien à attendre de la droite, l’abstention du groupe socialiste retire tout crédit à la promesse de renégociation du candidat Hollande sur les nouveaux traités européens.
La seule manière pour les Français de résister à l’Europe austéritaire est désormais le vote Front de Gauche aux prochaines élections.
Je salue néanmoins les 23 députés socialistes qui ont répondu positivement à l’appel solennel de Jean-Luc Mélenchon, en votant contre le MES.
Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauche et députée de Paris

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Fév 20

UNE VICTOIRE ELECTORALE QUI VAUT TOUS LES SONDAGES

logopg

Le Parti de Gauche se félicite de la nette victoire de Jean-Louis PORTAZ qui portait les couleurs du Front de Gauche dans la cantonale partielle de La Chambre (73).
Avec un taux de participation en hausse, Jean-Louis Portaz l’emporte avec 53,88 % des voix contre Rochette, candidat de l’UMP.
Le conseiller général PG n’avait devancé l’UMP que de 4 voix lors du scrutin invalidé de mars dernier.
Cette défaite nette et sans bavure du candidat Sarkozyste vaut tous les sondages.
Elle est aussi la démonstration que le FRONT DE GAUCHE est une alternative crédible et utile face à la droite !
C’est un bon signe supplémentaire à 62 jours du premier tour des Présidentielles.

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Fév 20

Jean-Louis Portaz, candidat du Front de Gauche réélu avec 53,88 % des voix

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Lle Conseiller Général Jean-Louis Portaz sortant a été réélu au second tour de l’élection cantonale partielle de La Chambre avec prés de 54% des voix battant sèchement l’UMP Rochette.

La participation fut de 52% au premier tour et de  57% au deuxième tour.

A noter l’effondrement du FN qui en 2011 avait obtenu 12, 58% et qui cette fois ne fera que 6.29%.

 

Belle victoire de notre camarade du Parti de Gauche, qui nous donne confiance en l’avenir !

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Fév 20

LES MAUVAIS JOURS FINIRONT … ET GARE À LA REVANCHE, QUAND TOUS LES PAUVRES S’Y METTRONT !! – JEAN BAPTISTE CLÉMENT

defile

Hier matin, le front de gauche battait de nouveau le pavé chambérien. Après quelques semaines de grand froid où nous avions dû battre en retraite, nous étions de nouveau dans la rue comme nous l’avons fait régulièrement depuis l’automne passé. Et hier, un air de printemps flottait sur le marché. L’air y était moins froid, pas un nuage, un soleil éclatant et sans doute un peu pour cela, des chambériens plus enclins à s’arrêter pour échanger avec nous : nous, c’est-à-dire, des militants encartés mais aussi et en majorité, simples citoyens nous ayant rejoint à l’occasion des assemblées citoyennes que nous avons initiées depuis le début du mois de novembre. Chambériens enclins aussi à s’arrêter, attirés sans doute par la superbe banderole « rouge sang » confectionnée avec talent par quelques militantes et par l’affiche de JLM qui fonctionne comme un aimant : attirance ou répulsion !! Face aux visages familiers, amicaux de ces militants rencontrés il y a peu, Il me revenait en tête, le titre accrocheur du verso du tract « Place au peuple » que nous avons diffusé cet automne : « les mauvais jours finiront » et la suite des paroles du refrain de « La semaine sanglante » écrite par Jean Baptiste CLEMENT : « … et gare à la revanche, quand tous les pauvres s’y mettront »icon2

Franc succès donc : Les chambériens et chambériennes venaient vers nous. Bien sûr, quelques personnes réfractaires revendiquant leur vote acquis pour L’extrême droite, bien sûr les bourgeois qui tournaient ostensiblement la tête pour manifester leur effroi ou leur mépris. Sinon bonne audience. Des demandes d’adhésion au parti de gauche, des citoyens souhaitant nous rejoindre à la prochaine assemblée citoyenne et puis… Et puis, tous ceux qui disaient : « Bien sûr que je suis proche de vos idées, mais je ne veux pas revivre 2002 !! Je voterai pour les idées d’un autre qui me sont plus éloignées mais Sarko, j’en veux plus !! » Et là, tenter de trouver les arguments.

VOTE UTILE … VOTE FUTILE !!

Il a fallu tenter de convaincre. Réaffirmer une fois de plus cette évidence : « Quand on se trouve en démocratie, chacun est responsable de son vote mais chacun est aussi responsable du vote qu’il obtient… ou qu’il n’obtient pas… »

Rappeler qu’au Front de Gauche, nous ne nous trompons pas d’adversaire mais que les propos récents tenus au « Guardian » par le candidat socialiste sont inacceptables, que porter comme un trophée, la libéralisation de l économie, l’ouverture des marchés à la finance, les privatisations effectuées durant les 15 années où la gauche a gouverné, que revendiquer cet héritage hypothèque selon nous, les chances de voir une gauche qui en finisse vraiment avec la lâcheté et la résignation.

Rappeler que ce qui est utile, c’est ce qui permettra à la gauche d’aller vers une franche majorité, porteuse de changements radicaux, une gauche qui résistera à la finance et rendra le pouvoir au peuple pour permettre l’émancipation humaine.

C’est aussi pour convaincre son interlocuteur, lui glisser le 4 pages : « Prenez le pouvoir ! » en plaisantant sur la métaphore : « Si vous faites les moutons, vous serez tondus ! » Pas sûr que le message soit passé : « Vous ne m’avez pas convaincu » ai-je entendu …

Alors, sans doute que l’enjeu n’est pas seulement de convaincre que le vote utile passe par un vote « Front de gauche ». Il ne suffit plus, comme nous invite à le faire Roger Martelli, de subtiliser ses électeurs au PS. L’enjeu est ailleurs : « Il est de mobiliser ces millions d’individus appartenant aux classes populaires qui, au fil des ans, se sont sentis floués par une gauche dans laquelle ils ne se reconnaissaient pas, soit parce qu’elle n’était pas assez à gauche, soit parce qu’elle était divisée ».icon1

A charge pour chacun d’entre nous de mouiller la chemise et de poursuivre ce travail d’éducation populaire. La rue est à nous. Allez … «  les mauvais jours finiront et gare à la revanche, quand tous les pauvres s’y mettront, et gare à la revanche, quand tous les pauvres s’y mettront »

Jean-Claude Bernard

Candidat Front de Gauche , Législatives 2012 4° Circonscription Savoie

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